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Le flic de Beverly Hills 3 | |
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Réalisateur : John Landis Usa -1994 Genre : Policier, comédie, action | 9/10 |
Commentaire Le personnage d' Eddy Murphy ( Axel Foley ) est amené à enqueter dans un parc d' attraction. Critique radicale de la société américaine des années 90 : le libéralisme-sécuritaire. Sécurité ( tolérance zéro ) -Du côté de la police régalienne : au coeur des désiquilibres économiques, politiques et géographiques, une gestion cybernétique de la délinquence : hyper administration et standardisation des techniques basées sur de la programmation ( feed back ) entre les mains de benêts. -Du côté des sociétés de sécurité privées ( florissantes ) : hyper surveillance devenue légitime ( vidéo surveillance ), menace, rapidité d' intervention, tirs sans sommation, attitudes stéréotypées et inattaquables du personnel... superiorité de la police privée sur la police régalienne. -Du côté des marchands d' armes : un ancien galeriste obsédé par la branchouille à renoncé à l' art pour devenir marchand d' armes pour tous : le snobisme utilisant des techniques marketing pour vendre des armes devenues objets de consommation courante et intégrées à l' environement par le design. Conclusion : diffusion de la violence au nom de la sécurité. Le libéralisme ( symbolisé par le parc d' attraction ). -Entreprise de déposséssion des créateurs passés ( o.p.a. ) ( Oncle Dave ) afin d' administrer les entreprises déjà crées selon de nouvelles méthodes. -Industrie de création spéctaculaire de faux-semblants ( exploitation de fausses menaces (attaques extra-terrestres ) ce que tout le monde sait ). -Monde en toc : refabrication d' un monde passé en plus ringard, en plus cheap ( carton pate ) ( maximisation du taux de profit). -Maximisation du taux de profit : faire payer tout le temps des coûts démesurés. Conclusion : fabrication d' une fausse monnaie, c' est à dire d' une fausse richesse. Le pouvoir -Entreprises : façades d' innocence, de valeurs traditionnelles positives. -Salariés humiliés : déguisés en petits animaux : régréssion imposée. -Le patron : construction artificielle d' une notoriété positive ( soirée de charité ). -Monde totalement automatisé : qui peut tourner à vide, que le bon sens, l' intelligence normale ne peut plus maîtriser. -Maitrise de l' image : de sa production, du point de vue, du montage, de la diffusion, donc maitrise du mensonge et de la vérité. -Barratin psychologisant. Conclusion : face à un spéctacle bétifiant, le peuple est anesthésié par les apparences, aveugle à la violence, au toc, la ronde du manège comme une ivresse. | Difficulté 1/5 Lieu Beverly Hills Epoque Années 90 Rires 1/5 ![]() Thèmes parc d' attraction, libéralisme-sécuritaire, californie, cybernétique, délinquence, techniques policières, sociétés de sécurité privée, sécurité, surveillance,vidéo-surveillance, attitudes stéréotypées, armes,snobisme, marchands d' arme,déposséssion, opa, management, société du spéctacle, faux-semblants, cheap, ringard, racket, maximisation du taux de profit, fausse monnaie, hypocrisie, salarié humilié,régréssion psychologique, artificialisation, automatisation, image publique, production d' images, barratin, aveuglement.
Eddie Murphy : Axel Foley Judge Reinhold : Det. Sgt. William "Billy" Rosewood Hector Elizondo : Jon Flint Theresa Randle : Janice Timothy Carhart : Ellis Dewald Stephen McHattie : Steve Fulbright John Saxon : Orrin Sanderson Bronson Pinchot : Serge Alan Young : Oncle Dave Thornton Jon Tenney : Levine Joey Travolta : Giolito Gilbert R. Hill : l'inspecteur Douglas Todd |